Projet de 250 appartements sur le site de La Dorcas à Tournai : le recours des citoyens abrogé

Projet de 250 appartements sur le site de La Dorcas à Tournai : le recours des citoyens abrogé

Un collectif de riverains juge ce projet démesuré. Ils n'ont finalement pas obtenu gain de cause au Conseil d'État.

Projet de 250 appartements sur le site de La Dorcas à Tournai : le recours des citoyens abrogé

C'est via une affiche jaune placardée à proximité du site de La Dorcas à Tournai que les riverains de la chaussée d'Antoing ont appris la nouvelle : le recours contre le projet de réhabilitation de cet ancien hôpital qu'ils avaient introduit auprès du Conseil d'État a été abrogé.

"Nous devons nous rendre à l'évidence que nous n'avons pas été entendus, à part à-coups de lois pour briser notre recours et nos efforts, comme s'il s'agissait de coups de règles sur les doigts d'un très vieux professeur acariâtre," déplore le collectif de riverains sur sa page Facebook.

Pour rappel, le projet de réhabilitation du site de l'ancien hôpital de La Dorcas prévoit notamment la construction de 5 immeubles comptabilisant au total 250 logements.

Des constructions démesurées pour les riverains

Le collectif de riverains dénonce principalement l'envergure du projet et le gabarit des nouvelles constructions prévues. En novembre dernier, ceux-ci avaient introduit un recours en annulation au Conseil d'État dans le but de diminuer la taille du projet.

Les arguments des riverains n'ont donc finalement pas été retenus. Ils se disent pour le moins déçus de la réaction des élus communaux tournaisiens sur ce dossier. Une preuve, selon eux, d'un dysfonctionnement dans les relations entre la commune et ses habitants.

Notre histoire se termine ici.

"Le pouvoir en place se cache derrière le fait que nous avons reçu des réponses, mais les réponses qui leur permettent juste d'avoir les derniers mots face à nous pour se vanter d'être en démocratie. Mais une démocratie tétanisante et bétonnée. Nous sommes heureux d'avoir été au bout, ce que nous pouvions faire à notre mesure, mais la suite de cet affrontement des idées est basé sur l'argent. Que nous n'avons plus pour ce combat," concluent-ils.


B.D.