Chièvres : l'éclairage public restera éteint la nuit jusqu'à la fin de la mandature au moins
La justification du collège est avant tout financière. Cette mesure permet de faire 90 000 euros d'économie par an.
Interrogé par la conseillère d'opposition Zoë Delhaye (MR), le collège a affirmé sa position concernant l'éclairage public. Alors que plusieurs communes ont fait le choix de rallumer l'éclairage à certains moments ou complètement, à Chièvres, les lampes de rues resteront bien coupées entre minuit et 5 heures du matin. Une décision prise avant tout pour des raisons économiques. "Financièrement, à la dernière évaluation, c'était une économie de 90 000 euros", précise Valérie Voronine, échevine des Finances. Pour le partenaire de majorité Ecolo, Didier Lebailly, c'est aussi l'argument écologique qui prime : "ce n'est pas parce que l'énergie est moins chère que l'on doit la gaspiller. Laisser l'éclairage éteint la nuit contribue à nos efforts de diminution de production des gaz à effet de serre".
Si Zoë Delhaye proposait d'allumer certaines rues ou lieux jugés moins sécurisants comme les abords du centre sportif La Marcotte, la rue du jardin ou encore la rue Bel Ange, la technique ne le permet pas. "C'est tout ou rien. Il n'y a pas moyen de faire de zones", précise Olivier Hartiel, le bourgmestre.
Le collège communal a également sollicité l'avis de la police avant de se positionner. "Cela crée peut-être un sentiment d'insécurité, mais dans les chiffres de la police, rien n'est négatif", précise Valérie Voronine, échevine des Finances (PS).
Ce sera donc le statu quo jusqu'à la fin de la mandature afin d'alléger les finances communales.
A.D.
