L'édito de la rédaction sur la disparition de Mathias à Brugelette : solidarité et efficacité

L'édito de la rédaction sur la disparition de Mathias à Brugelette : solidarité et efficacité

Le dénouement heureux de cette affaire n'est pas le seul aspect positif à retenir de ce fait divers, c'est l'objet de l'édito de la semaine.

Mardi, Mathias, âgé de 9 ans, quitte l'Institut Sainte-Gertrude vers 15h avant de disparaître. Tout de suite, les responsables de l'institut lancent l'alerte, le jeune garçon souffre d'un trouble autistique, il n'a pas le contact facile avec des personnes qu'il ne connait pas et n'aura donc pas forcément le réflexe de chercher de l'aide.

Autant, en certaines circonstances, on peut se montrer critiques sur la gestion de certaines situations de crise, autant ici il faut souligner la réaction de tous les acteurs qui se sont mobilisés autour de cette disparition inquiétante .

Leur réaction a été immédiate et coordonnée ce qui en la circonstance est essentiel. Il y a d'abord la police qui n'a pas hésité à mettre tous les moyens utiles en oeuvre : les policiers se sont déployés sur le terrain, certains accompagnés de chiens, ils ont pu également compter sur l'appui d'un hélicoptère.

Le personnel de la commune de Brugelette s'est lui aussi mobilisé, on pense notamment aux ouvriers communaux qui ont l'habitude de sillonner les routes de l'entité et les connaissent particulièrement bien.

Child focus a mis son expertise et ses moyens en oeuvre : réalisation rapide d'une avis type diffusé sur les différents réseaux sociaux, affiche imprimée et distribuée grâce notamment aux habitant du village. Car il faut le dire, la mobilisation d'une bonne partie de la population a été immédiate grâce entre autres aux différents appels lancés sur le réseaux. Chacun s'est alors joint aux recherches en fonction de ses disponibilités et de ses moyens.

La suite, vous la connaissez, Mathias a été retrouvé le lendemain matin vers 10h15, 20 heures après sa disparition. Il souffrait d'hypothermie, mais il était sain et sauf, même s'il a sans doute vécu difficilement ces quelques heures.

Ce que l'on retiendra de cette mésaventure, c'est que nos institutions parfois si décriées sont en capacité pourtant de se montrer très efficaces. C'est aussi que face à des enjeux essentiels, la solidarité est encore très présente chez nos concitoyens. C'est enfin que comme toute invention, les réseaux sociaux ne sont pas nuisibles ou néfastes en tant que tels mais seulement en fonction de l'usage que l'on en fait. Ils ont ici prouvé toute leur utilité parce que les personnes qui étaient derrière leurs claviers étaient animées de bonnes intentions.


Xavier Simon